De ce dimanche un seul moment nous a rejoints,
quand les vents avec notre fièvre sont tombés:
et sous la lampe de la rue, les hannetons
s’allument, puis s’éteignent. On dirait des lampions
lointains au fond d’un parc, peut-être pour ta fête…
Moi aussi j’avais cru en toi, et ta lumière
m’a fait brûler, puis m’a quitté. Leur coque sèche
craque en tombant dans la poussière. D’autres montent,
d’autres flamboient, et moi je suis resté dans l’ombre.
*
Di questa domenica un solo istante ci ha raggiunti,
quando la nostra febbre si è placata, e i venti:
e sotto le luci di strada le cetonie
si accendono, poi si spengono. Luminarie, diresti,
lontane in un parco, forse per la tua festa…
Anch’io avevo creduto in te, anch’io bruciavo
della tua luce, che poi mi ha lasciato. Il loro guscio
scricchiola secco mentre cade nella polvere. Altri salgono,
altri s’infiammano, e io sono rimasto nell’ombra.
I barbagianni. L’ignorante (Einaudi, 1992), trad. it. F. Pusterla